En collaborant avec le CCAS, la ville des Avirons a inauguré ce mercredi l’épicerie sociale et solidaire "Maison Père Jeannette". Son ouverture est prévue le 6 décembre et des ateliers, ainsi qu’un chantier d’insertion, arriveront dès janvier.

Dès lundi, déjà 9 familles inscrites à l’épicerie sociale et solidaire Maison Père Jeannette pourront bénéficier d’articles à 10% du prix initial. Le CCAS et la municipalité estiment qu’environ 30 familles bénéficieront de l’accès à cette boutique.
"Cela faisait partie de notre projet de mandature de bâtir ici une épicerie sociale et solidaire pour répondre au besoin d’une partie de la population, qui se retrouve dans la précarité la plus totale", explique Eric Ferrère. Le maire insiste sur le fait que certaines familles se retrouvent "avec un reste à vivre qui se situe entre 3 et 9 euros chaque mois."
La commune du sud n’a évidemment pas échappé à la crise Covid, qui a vu son CCAS marcher à plein régime depuis 18 mois. 895 demandes de colis alimentaires ont été effectuées sur la période allant de janvier à fin novembre 2021. Des demandes traitées à plus de 90% par le CCAS. La nécessité d’ouvrir cette épicerie devenait donc urgente, d’autant que c’est elle qui assurera la distribution des colis alimentaires dorénavant.
"Cette épicerie sociale et solidaire s’est faite avec un réseau d’acteurs. Notamment l’ANDES (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires), la Banque alimentaire. On a travaillé avec le Département à travers le Pacte social de solidarité et des associations qui ont de l’expérience comme l’épicerie sociale et solidaire du Tampon", souligne l’édile. Il remercie également les grandes surfaces qui jouent le jeu dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Amener les publics concernés à s’en sortir
Lors de son discours d’inauguration, Eric Ferrère insiste sur le fait que la précarité peut toucher n’importe qui à tout moment. Des bouleversements de vie qu’il faut accompagner, au-delà de l’aide d’urgence. Pour cela, les agents feront un diagnostic de la situation des familles, notamment au niveau de la consommation énergétique.
L’espace autour de l’épicerie va être transformé en un chantier d’insertion. Il s’agira de l’installation d’un jardin potager qui fournira l’épicerie en produits frais.
Des ateliers seront proposés sur divers thèmes (cuisine, diététique, bien-être) à partir du mois de janvier. "Il y a un atelier qui sera obligatoire pour tout le monde : l’atelier budgétaire. Les autres seront au choix. Ce sera fait selon ce que demandent les usagers", explique Christelle Ferrère, la responsable de la boutique sociale et solidaire.
Mais l’accès à cette boutique n’est pas sans contrepartie. L’usager doit signer un contrat d’engagement auprès de la mairie et du CCAS pour respecter la présence aux ateliers et autres devoirs. En cas de non-respect du contrat, la résiliation sera inévitable.
Pour accéder à la Maison Père Jeannette, la personne aura à se rapprocher d’un travailleur social qui évaluera sa demande. Une fois le dossier traité, il est adressé à la commission d’accès de l’épicerie. Le demandeur recevra une réponse dans les 10 jours.
À tous les bénéficiaires, il sera proposé un accompagnement social sur une durée de 3 mois. Durant tout le temps d’accompagnement, le bénéficiaire pourra faire ses courses contre une faible participation financière, comprise entre 10 à 30% du prix réel.
"Cela faisait partie de notre projet de mandature de bâtir ici une épicerie sociale et solidaire pour répondre au besoin d’une partie de la population, qui se retrouve dans la précarité la plus totale", explique Eric Ferrère. Le maire insiste sur le fait que certaines familles se retrouvent "avec un reste à vivre qui se situe entre 3 et 9 euros chaque mois."
La commune du sud n’a évidemment pas échappé à la crise Covid, qui a vu son CCAS marcher à plein régime depuis 18 mois. 895 demandes de colis alimentaires ont été effectuées sur la période allant de janvier à fin novembre 2021. Des demandes traitées à plus de 90% par le CCAS. La nécessité d’ouvrir cette épicerie devenait donc urgente, d’autant que c’est elle qui assurera la distribution des colis alimentaires dorénavant.
"Cette épicerie sociale et solidaire s’est faite avec un réseau d’acteurs. Notamment l’ANDES (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires), la Banque alimentaire. On a travaillé avec le Département à travers le Pacte social de solidarité et des associations qui ont de l’expérience comme l’épicerie sociale et solidaire du Tampon", souligne l’édile. Il remercie également les grandes surfaces qui jouent le jeu dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Amener les publics concernés à s’en sortir
Lors de son discours d’inauguration, Eric Ferrère insiste sur le fait que la précarité peut toucher n’importe qui à tout moment. Des bouleversements de vie qu’il faut accompagner, au-delà de l’aide d’urgence. Pour cela, les agents feront un diagnostic de la situation des familles, notamment au niveau de la consommation énergétique.
L’espace autour de l’épicerie va être transformé en un chantier d’insertion. Il s’agira de l’installation d’un jardin potager qui fournira l’épicerie en produits frais.
Des ateliers seront proposés sur divers thèmes (cuisine, diététique, bien-être) à partir du mois de janvier. "Il y a un atelier qui sera obligatoire pour tout le monde : l’atelier budgétaire. Les autres seront au choix. Ce sera fait selon ce que demandent les usagers", explique Christelle Ferrère, la responsable de la boutique sociale et solidaire.
Mais l’accès à cette boutique n’est pas sans contrepartie. L’usager doit signer un contrat d’engagement auprès de la mairie et du CCAS pour respecter la présence aux ateliers et autres devoirs. En cas de non-respect du contrat, la résiliation sera inévitable.
Pour accéder à la Maison Père Jeannette, la personne aura à se rapprocher d’un travailleur social qui évaluera sa demande. Une fois le dossier traité, il est adressé à la commission d’accès de l’épicerie. Le demandeur recevra une réponse dans les 10 jours.
À tous les bénéficiaires, il sera proposé un accompagnement social sur une durée de 3 mois. Durant tout le temps d’accompagnement, le bénéficiaire pourra faire ses courses contre une faible participation financière, comprise entre 10 à 30% du prix réel.



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