Le Tampon : Fermeture de tous les terrain de football ce samedi
Place publique affirme l’impérieuse nécessité de reconnaître l’humanité égale des Palestiniens et des Israéliens
Aujourd’hui, plus que jamais, Place publique affirme l’impérieuse nécessité de reconnaître l’humanité égale des Palestiniens et des Israéliens.
Nous avons condamné avec la plus grande fermeté les massacres perpétrés par les terroristes du Hamas le 7 octobre en Israël. Ces crimes barbares ne peuvent rester sans réponse, mais la réaction du gouvernement Nétanyahou a pris la forme d’une punition collective à l’encontre des Palestiniens, associée à une rhétorique déshumanisant ceux-ci, et la multiplication de bombardements extrêmement meurtriers pour les civils de Gaza.
La mort de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes et la dévastation des infrastructures civiles à Gaza, ainsi que la diffusion d’incitations à la purification ethnique par des hauts responsables israéliens sont totalement inacceptables. Tout comme est inacceptable l’expansion illégale des colonies en Cisjordanie, entraînant la dépossession, le meurtre ou la détention de nombreux civils palestiniens en Cisjordanie.
Une approche purement militaire, dénuée de tout horizon de solution politique, ne garantit en aucun cas la sécurité à long terme d’Israël et de la région dans son ensemble. Une solution plus globale exige non seulement la lutte contre le Hamas, y compris en ciblant le financement provenant de ses parrains iraniens et qataris, mais également le respect du droit humanitaire international, ainsi que la fin de l’occupation et de la colonisation des territoires palestiniens.
Les gouvernements européens ont la responsabilité politique de dessiner ce chemin et nous les exhortons à le faire sans délai.
En cette période de désolation et de mort, nous plaidons dans l’immédiat pour la libération des otages et un cessez-le-feu ; la fourniture d’une aide humanitaire à tous ceux dans le besoin à Gaza. Puis pour le retour à des processus politiques susceptibles de faciliter des solutions justes et équitables au conflit. A terme, le démantèlement du Hamas, la reconnaissance d’un État Palestinien libéré de la colonisation et l’affirmation du droit à la sécurité de l’ensemble des populations de la région est notre horizon d’action politique.
Christophe Estève – Secrétaire régional de Place publique Réunion
Présidentielle à Madagascar : La voiture de l’ex président touchée par une explosion
La sixième journée de manifestation du Collectif des candidats à l’élection présidentielle (Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina, Jean Jacques Ratsietison, Roland Ratsiraka, Tahina Razafinjoelina et Brunelle Razafitsiandraofa) avait dégénéré à Antananarivo, le 9 octobre dernier.
Le cortège qui se dirigeait vers le centre-ville avait été la cible d’une embuscade. Marc Ravalomanana, candidat et ancien président de la République, avait été touché à la tête, au bras et à une jambe.
Ce samedi, plusieurs interventions étaient prévues dans le cadre de la campagne électorale à des différents points de ralliement toujours dans la capitale malgache. Sur les réseaux sociaux, le candidat annonce avoir été la cible d’une explosion filmée par des téléphones portables. Sa voiture est endommagée.
L’ambassade de France recommande aux ressortissants d’éviter ce samedi la zone Analakely, place du 13 mai en raison de la manifestation prévue à cet endroit ce samedi.
Alerte : Notre santé est en danger à La Réunion
En tant que citoyen et acteur engagé au sein du Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion, je ne peux rester silencieux face à la crise sanitaire déchirante qui secoue nos hôpitaux. Aujourd’hui, notre établissement, unique en son genre dans tout l’océan Indien, est au bord du gouffre avec un déficit estimé à plus de 50 millions d’euros : du coup, on ne procède pas au remplacement du personnel absent alors que justement ces absences sont de plus en plus nombreuses étant donné les conditions de travail ! Nous faisons face à une situation intenable qui compromet la continuité des soins et la qualité des services offerts à nos concitoyens.
Cette crise impacte directement la santé non seulement des Réunionnais mais également de tous les Français et étrangers de la zone océan Indien pour lesquels le CHU est le pilier de la santé. Contrairement à nos compatriotes de l’Hexagone, nous ne bénéficions pas du privilège de transferts interrégionaux vers des hôpitaux spécialisés en cas de nécessité. Les conditions de transfert aérien accroissent les risques de pertes de vies supplémentaires, s’ajoutant aux 20% déjà existants lorsque nos services subissent des situations de sous-effectif.
Nous avons atteint un point critique. Le préavis de grève illimitée déposé ce jeudi 2 novembre par l’intersyndicale auprès de la Préfecture de La Réunion est un cri d’alarme face à cette situation désastreuse.
Je m’indigne aujourd’hui du temps de latence des institutions sollicitées. Le personnel soignant est à bout et il ne se passe rien ! Qu’attendons-nous ? Que la crise sanitaire devienne insoluble à La Réunion et que nous ne puissions plus être soignés du tout sur notre île ? Les réunionnaises et les réunionnais ne sont pas des citoyens de seconde zone et je m’insurge que cette notion puisse encore exister. Une prise en charge de qualité doit être garantie sur le territoire réunionnais. Or ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il est grand temps d’agir. Il en va de la vie et de la santé de nos concitoyens. Je presse les autorités d’entamer des mesures concrètes pour sauvegarder notre système de santé, garant de la dignité et du bien-être de tous. La Réunion a besoin de cette intervention et de solutions concrètes !
David Belda,
Conseiller municipal,
Conseiller Départemental
La voiture électrique n’est pas la solution
Contresens écologique pour certains, solution verte pour d’autres : le choix technologique de l’électrique n’en a pas fini de susciter des controverses. Il est pourtant bel et bien acté. Néanmoins, la voiture électrique est gourmande en métaux rares, pas totalement propre, et ne dispensera pas d’une réduction de la place de la voiture dans nos sociétés.
A partir de 2035, la vente de voitures neuves thermiques, c’est-à-dire fonctionnant à l’essence ou au diesel, sera tout bonnement interdite en Europe. La bascule est déjà en cours, puisque l’électrique représente 15 % des ventes automobiles en France sur les 9 premiers mois de 2023.
Une part qui devrait croître d’année en année puisque la réglementation bruxelloise pousse à ce que chaque constructeur ait une proportion croissante d’électrique dans ses ventes sous peine d’amende.
Alors que cette transition va être de plus en plus visible sur les routes, ses fondements mêmes sont questionnés : des batteries polluantes ? Une voiture pour les riches ? Une aubaine pour les Chinois ?
Sur l’aspect écolo, il n’y a pas photo : non, la voiture électrique n’est pas verte en soi, car sa production est polluante. Surtout celle de sa batterie, l’extraction comme le raffinage des métaux qui la composent (nickel, cobalt, lithium, graphite) étant des processus énergivores et polluants pour les sols et les eaux. La production d’un véhicule électrique émet deux à trois fois plus de GES que son équivalent thermique, selon l’ADEME.
Là où le véhicule à batterie change la donne, c’est durant sa phase de fonctionnement, car il peut être rechargé via une électricité « décarbonée ». Dans ce cas, la substitution du pétrole par de l’électricité permet de réduire considérablement les émissions de carbone à l’usage (d’un facteur dix pour une recharge à partir d’électricité à faible contenu carbone comme c’est le cas en France), toujours selon l’ADEME.
Sur l’ensemble de son cycle de vie, production et usage, la voiture électrique a donc un impact carbone deux à trois fois inférieur à son équivalent thermique. C’est son principal intérêt. Mais cela implique de décarboner les mix électriques de chaque pays. Tout le monde n’habite pas en France, avec le nucléaire, l’hydraulique ou les éoliennes : c’est loin de l’être pour la plupart des autres pays européens.
De plus, toutes les voitures électriques ne se valent pas. Le poids du véhicule et la puissance de sa batterie ont un impact majeur sur son bilan écologique. En effet, plus le véhicule est lourd et faiblement aérodynamique, plus sa batterie doit être puissante (cas des Tesla).
De même, vouloir une grande autonomie implique une batterie plus puissante et un véhicule plus imposant pour l’embarquer. Avec un résultat identique dans les deux cas : une consommation accrue de métaux et une empreinte carbone du véhicule plus importante. Celle d’un SUV électrique est ainsi trois fois plus élevée que celle d’une citadine à batterie.
D’où l’intérêt de privilégier des petites voitures conçues pour répondre aux trajets quotidiens, soit l’immense majorité des usages, mais pas aux longs trajets, qui ne représentent qu’un usage marginal.
La voiture électrique réduit l’empreinte carbone par rapport au véhicule thermique, mais comme elle n’est pas neutre en carbone, la substituer au second n’est pas suffisant pour nos engagements climatiques. Nous devons interroger et modifier notre rapport à la mobilité, toujours selon l’Ademe.
En effet, l’électrique permet juste à l’automobile de s’affranchir du pétrole, mais cela ne règle en rien les nombreux autres reproches formulés à l’égard de la voiture, comme la quantité d’énergie utilisée pour transporter une personne.
Au-delà du seul carbone, quid des autres impacts environnementaux ? Certes, l’électrique peut atténuer certaines pollutions. En premier lieu celle de l’air. Comme les particules dégagées par la combustion du carburant sont supprimées, la contribution de l’automobile à la pollution de l’air est réduite. Mais les polluants générés par le freinage ou les pneus ne disparaissent pas pour autant.
En revanche, la mobilité électrique va accroître nettement la demande de certains métaux : cobalt, lithium, etc. Rendant d’autant plus sensibles toutes les problématiques écologiques, sociales et de dépendance aux pays producteurs liées à leur extraction et leur raffinage.
Le recyclage des batteries est souvent mis en avant pour réduire cette demande en métaux. Encore une promesse reposant sur d’illusoires progrès techniques ? Ou existe-t-il un véritable levier potentiel d’économie circulaire ? « Les technologies de recyclage des batteries existent et sont déjà développées à une échelle industrielle », note Aurélien Bigo, spécialiste de la transition énergétique des transports et chercheur à la chaire Energie & prospérité de l’Institut Louis Bachelier.
Des sites de recyclage sont actifs en France, mais traitent pour le moment des volumes très faibles étant donné le peu de véhicules électriques en fin de vie. La législation européenne impose un taux croissant de recyclage et d’incorporation de métaux recyclés. « Toute la question est celle du coût, afin de rendre le recyclage compétitif comparativement à l’extraction, et il y a évidemment des limites financières et énergétiques pour s’approcher des 100 % de recyclage », pondère Aurélien Bigo.
Outre le bilan écolo, l’autre question est celle de l’équipement en bornes de recharge. La France peine à tenir ses propres objectifs, comme celui d’atteindre 100 000 bornes fin 2021, qui n’a été respecté qu’en mai 2023. Fin septembre dernier, le pays en comptait ainsi 109 000, mais le rythme de déploiement s’accroît, puisque plus de 20 000 bornes ont été installées dans les huit premiers mois de l’année. Le nombre de bornes suit l’évolution du parc avec un taux stable depuis des années de sept ou huit bornes pour 100 véhicules électriques en circulation. Mais dans une France où plus de moitié de la population vit dans une maison individuelle, la recharge se pratique surtout à domicile et en entreprise, l’infrastructure publique est surtout là pour lever la peur de la panne.
L’autre enjeu pour que la voiture électrique se massifie est son prix. Il reste aujourd’hui de plusieurs milliers d’euros plus élevé que pour le véhicule thermique, même après les aides gouvernementales. Cette transition va-t-elle être réservée aux riches ? Recharger sa batterie est environ trois fois moins coûteux que de faire son plein pour un même trajet. Mais cela ne couvre pas forcément le surcoût de l’investissement au moment de l’achat. De quoi décourager nombre de ménages modestes…
Les industriels promettent un alignement du prix des véhicules électriques sur les modèles thermiques dans le courant de la décennie. La recette pour faire baisser leur prix est vieille comme l’industrie : progrès technologique et économies d’échelle permises par l’envolée des ventes.
Tommaso Pardi est sociologue au CNRS et pense que si les constructeurs annoncent une parité des prix du thermique et de l’électrique pour 2026-2027, il est en fait probable que cela arrivera un peu plus tard dans la décennie. Surtout, dans le même temps, le marché de l’automobile thermique est en train de monter en gamme, et donc de devenir plus cher. Si cette tendance se poursuit, l’alignement du prix de l’électrique sur le thermique se fera à un niveau plus élevé.
Cette montée en gamme est en partie l’effet des SUV, ces 4×4 urbains qui représentent environ la moitié des ventes. Un mouvement qui concerne l’ensemble du secteur, donc pour l’instant principalement les véhicules thermiques, encore majoritaires dans les ventes. Avec une traduction concrète : de tels véhicules plus lourds et moins aérodynamiques nécessitent un moteur ou une batterie plus puissante. Et plus les véhicules sont massifs et puissants, plus ils sont onéreux. « A chaque fois qu’on augmente de 100 kg le poids d’un véhicule, son prix est rehaussé de 3 000 euros », schématise Aurélien Bigo. Les constructeurs poussent leurs offres vers des véhicules plus haut de gamme, avec davantage d’options et de confort, car c’est là que leur marge est la plus importante Et la réglementation ne les incite nullement à produire des voitures plus petites et sobres.
« Pour la législation environnementale européenne, une Audi e-Tron de 2,3 tonnes et une Renault Zoé de 1,3 tonne sont équivalentes puisque toutes deux électriques, alors que la première émet deux fois plus de carbone que la seconde », explique Tommaso Pardi.
Parmi les solutions envisagées pour y remédier : des réglementations prenant en compte la puissance de la batterie, le contenu carbone de sa fabrication, ou encore l’énergie consommée au km afin de réorienter le marché vers plus de sobriété.
Le bilan carbone des batteries dépend fortement de leur lieu de fabrication et du mix électrique de l’endroit où est implantée la gigafactory, c’est-à-dire l’usine qui les fabrique. Or, la Chine, qui a un mix très carboné, domine largement le secteur, avec 77 % des capacités de production mondiale. La voiture électrique de demain sera-t-elle chinoise ? En Europe, les gigafactories sont encore majoritairement contrôlées par des Asiatiques et implantées à l’est : Pologne, Hongrie…, des pays avec des mix électriques très dépendants du charbon.
Cela renvoie à la dimension industrielle de cette transition avec la question : la voiture électrique de demain sera-t-elle chinoise ? La probabilité que cela soit le cas est forte, vu l’avance prise par Pékin dans tous les maillons de la filière. Surtout, la Chine sait aujourd’hui fabriquer des petites voitures électriques à des prix abordables, alors que les industriels européens se concentrent sur des véhicules haut de gamme et plus chers. Les industriels chinois ont ainsi un boulevard pour proposer aux classes moyennes et modestes européennes des petits véhicules électriques à 10 000-15 000 euros.
Que ce soit pour des raisons écologiques, sociales ou industrielles, la transition vers l’électrique nécessite une réorientation de notre conception de l’automobile, au risque de s’apercevoir dans une grosse décennie que les promesses de cette technologie ne sont pas au rendez-vous. Vraisemblablement pas.
Université : Le Conseil d’Etat rejette le recours de Frédéric Miranville
Frédéric Miranville n’est pas vraiment à plaindre : bien que suspendu pour un an par décision de la ministre de l’Enseignement supérieur, il bénéficie d’un maintien de salaire. On connait pire comme situation…
C’est probablement une question d’ego qui l’a poussé à déposer ce référé devant le Conseil d’Etat. A l’appui de sa demande, il a avancé plusieurs arguments.
Le premier, qui semble avoir le plus d’importance à ses yeux puisqu’il le place en premier, c’est que sa suspension le prive de ses primes, ce qui ne lui permet plus, je cite, « de faire face à l’ensemble de ses charges« . La réponse des sages de la place du Palais royal est cinglante : « Il ne résulte pas des éléments avancés qu’il ne serait pas en mesure de couvrir ses charges incompressibles durant la période de suspension« .
Deuxième argument avancé par Frédéric Miranville, Sa suspension porterait préjudice à la continuité du service public universitaire. Là aussi, la réponse du Conseil d’Etat est sans appel : « Il résulte des documents (…) produits (par Frédéric Miranville lui même, N.D.L.R.) que la continuité de la gouvernance de l’Université est assurée au travers de la suppléance par le premier vice-président du conseil d’administration ». A moins que ce ne soit une façon détournée pour Frédéric Miranville de laisser entendre que Dominique Morau ne serait pas à la hauteur du poste. L’intéressé appréciera…
Concernant l’atteinte portée à sa réputation professionnelle, les magistrats estiment qu’elles « sont déjà avérées » et donc pas de nature à justifier une suspension de la décision ministérielle.
Enfin, les magistrats estiment qu’étant donné que l’affaire sera jugée au fond à la fin du mois d’avril 2024, la condition d’urgence, elle aussi nécessaire pour qu’un jugement en référé soit justifié, n’est pas non plus remplie et décident donc de rejeter sa demande.
Frédéric Miranville devra ainsi se contenter de continuer à tirer les ficelles en coulisses…
Manu Payet dévoile sa collection de bocaux de piments sur Brut
Des Réunionnais présents à la manifestation pour la Palestine à Paris
Une manifestation pro-palestinienne a été autorisée à Paris et s’est déroulée ce samedi. Le rendez-vous a été donné Place de la République à Paris. Les manifestants se sont ensuite rendus Place de la Nation dans l’après-midi. Les forces de l’ordre ont encadré la mobilisation. Les personnes présentes appellent à un « cessez-le-feu » total.
Des Réunionnais étaient présents sur les lieux et ont publié des images sur les réseaux sociaux.
Des éclaircies attendues ce dimanche
Le bulletin du jour de Météo France Réunion :
L’alizé continue d’apporter de l’humidité sur le sud sauvage mais de belles éclaircies refont surface sur le nord et les côtes exposées au vent mais cela n’est que temporaire.
Dès le milieu de matinée, les nuages se développent de nouveau le long des pentes accompagnés d’averses faibles à modérées. Au cours de l’après-midi, les plages de l’ouest ainsi que le littoral Nord conservent de bonnes périodes ensoleillées alors que la région sud du Volcan reste dans un environnement humide.
Les températures maximales atteignent 26 à 30°C en bord de mer, 18°C au Volcan et 20 à 23°C dans les cirques.
L’alizé de Sud-Sud-Est reste soutenu et souffle en rafales voisines de 50 à 60 km/h de Saint-Gilles à Saint-Joseph en passant par Saint-Pierre, et sur le littoral Nord de Saint-André à Saint-Denis en passant par Sainte-Suzanne.
La mer demeure forte de la Pointe de la Table à la pointe des Aigrettes en passant par Saint-Pierre au déferlement d’une houle de Sud à Sud-Ouest de l’ordre de 2,50 mètres. Elle est peu agitée sur les littoraux Nord et Est.
Saint-André : Une gramoune décède dans l’incendie de sa maison
Une maison a pris feu ce samedi vers 20H chemin Maunier à Saint-André. L’incendie a fait une victime, une gramoune octogénaire.
“J’ai appris avec une profonde tristesse le décès d’une personne âgée dans l’incendie de sa maison située chemin Maunier ce samedi 4 novembre aux alentours de 20h”, indique le maire de Saint-André, Joé Bédier dans un communiqué.
“Mes premières pensées vont bien sûr à sa famille et aux proches. Au nom des élus de Saint-André, je tiens à présenter mes sincères condoléances à l’entourage de la victime. Je tiens aussi à apporter tout mon soutien aux services de secours, police et pompiers, qui sont intervenus rapidement sur place pour tenter de maitriser cet incendie malheureux accompagnés des équipes d’astreinte de la ville. Les circonstances de ce drame ne sont pas encore précisées mais les investigations permettront sans aucun doute de comprendre ce qui s’est passé afin que la famille puisse faire son deuil”, ajoute-t-il.
Run Odyssea : Vague « pluvieuse et heureuse » à l’Etang-Salé
Avec la pluie, la première vague rose du samedi matin et les courses enfants ont dûes être reportées. Mais malgré le mauvais temps une « vague heureuse et pluvieuse » a déferlé dans la forêt de l’Etang-Salé hier après-midi.
Les évènements prévus ce dimanche et la course sont maintenus, indique l’organisation.
Le programme de dimanche pour le Run Odyssea :
Dans la forêt de l’Etang-Salé, 20.000 doivent prendre les départs des vagues roses, courses marmailles, course de la diversité (ouverte aux personnes à mobilité réduite), footing, 10km classés et marche solidaire durant le week-end.
En étant connecté sur l’application, à La Réunion et partout dans le monde, chacun peut aussi participer à distance. Du 27 octobre au 12 novembre, l’outil numérique enregistre les kilomètres parcourus grâce à l’application Odysséa Réunion en connecté.
Grâce aux cagnottes des dossards solidaires, l’association espère collecter plus de 10.000 euros de dons cette année pour financer la prévention, l’aide aux malades et globalement la lutte contre le cancer du sein à La Réunion.
Téléchargez le guide du participant : 2023 ODYRUN PROGRAMME
La vigilance Orages/Fortes pluies levée ce dimanche à 8H
Retour d’un temps plus calme sur le département, indique Météo France Réunion. Dans ces conditions, la vigilance Orages/Fortes pluies sera levée ce dimanche à 8H.
« Un front pluvio-instable se décale actuellement en mer au profit d’un régime d’alizé de Sud-Sud-Est humide.
Les cumuls de pluies observées sur les 24 dernières heures à 17h00 locales sont de 51.6 mm à Saint-Pierre, 66.4 mm à Piton Saint-Leu, 49.5 mm à Saint-Joseph. Le front s’évacue lentement en mer et n’a pas donné d’activité électrique significative.
Cette situation météorologique maintient un temps dégradé sur l’ensemble de l’île. Sur les zones Sud et Sud-Est, des averses localement fortes sont possibles jusqu’en milieu de nuit prochaine, en particulier sur le secteur allant de Petite-île à Sainte-Rose en passant par Saint-Joseph. La circulation routière peut être perturbée et la prudence est recommandée aux abords des ravines ».
La Réunionnaise Oriane Bertone dans Envoyé Spécial
La grimpeuse de 18 ans est l’une des athlètes français qui participeront aux Jeux Olympiques. La Réunionnaise est l’une des plus grandes chances de médailles françaises.
Election à Madascagar : L’ONG Transparency International dénonce des faits de corruption
L’ONG appelle les autorités compétentes dont le Bianco (Bureau indépendant de lutte anti-corruption) à également enquêter. Transparency a dévoilé une pratique qui vient entacher la régularité de la campagne présidentielle alors que le premier tour se tiendra le 16 novembre prochain.
Transparency International Initiative Madagascar a ainsi découvert que le 14 octobre dernier, le parti TGV du candidat sortant Andry Rajoelina a distribué des invitations pour une distribution de colis alimentaires notamment. Des invitations envoyées grâce aux registres des fokontany (des quartiers) sans le consentement des personnes y figurant avec la complicité de certains chefs, relate RFI. “ On a des preuves”, a insisté la directrice exécutive de l’antenne malgache de Transparency International vendredi. “Cela démontre totalement la capture de l’État et du processus électoral par un seul candidat, ce candidat-même qui a été le président de la République et qui court pour sa réélection et qui a tous les atouts en main pour verrouiller totalement ce processus électoral”, pointe-t-elle.
L’équipe de campagne du président sortant y a opposé l’utilisation, du registre du Céni (Commission électorale nationale indépendante) pour l’envoi des invitations. La Commission qui “regrette que la société civile n’ait pas saisi officiellement la Céni et la Haute cour constitutionnelle ni fourni les preuves écrites pour enclencher une procédure”, rapporte le media.
1000 Sourires : 300ème Opération avec la Préfecture et Air Austral
« On a voulu offrir une journée symbolique à une trentaine d’enfants parrainés par l’association. Ils ont pris un bus de Saint-Paul, en ignorant le programme de la journée. Les informations ont été gardées confidentielles. Même leurs parents ne savaient pas ce qu’ils allaient faire aujourd’hui ! Avec nos partenaires, on a préparé de très belles surprises pour eux avec la présence du parrain et de la marraine de l’association, Thierry Jardinot et Marie-Alice Sinaman. Deux temps forts attendent les enfants : une visite guidée de la Préfecture et la découverte d’un Boeing 777 de la compagnie Air Austral », explique Ibrahim Ingar, président de l’association 1000 Sourires (créée en juin 2006).
Les enfants rencontrent Jérôme Filipini, le préfet de La Réunion
La journée commence à La Préfecture pour les marmailles, qui sont accueillis par Jérôme Filipini, le Préfet de La Réunion. Ce dernier leur explique ses missions : « Je suis là pour représenter le gouvernement et garantir la sécurité des réunionnais et des réunionnaises. Je fais en sorte que tous les services de l’Etat contribuent à rendre notre société agréable. Peut-être que cette journée va vous mettre dans le cœur de travailler dans ce beau bâtiment. » Plusieurs enfants s’exclament alors qu’ils aimeraient bien devenir Préfet.
Après ce discours motivant, les marmailles rejoignent leur guide du jour, Tanguy Sevat. « C’est incroyable pour eux de découvrir ce lieu qu’ils ont l’habitude de voir de l’extérieur. C’est la première fois que je fais la visite avec des enfants et j’ai adoré voir les yeux s’émerveiller à chaque fois qu’on découvrait une nouvelle pièce », déclare ce dernier, qui leur a livré de nombreuses anecdotes sur l’histoire de la Réunion comme le Trésor de La Buse. Et pour savoir si les enfants ont bien écouté ses explications, il conclut la visite par un quizz. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tous ont été très attentifs ! Les enfants lèvent le doigt et enchaînent les bonnes réponses.
« C’est la première fois que je vois un aussi joli bâtiment, je trouve les lustres, les meubles et les tableaux magnifiques », déclare Yana, charmée par le lieu. Cette visite guidée s’avère être en effet un privilège. La marraine Marie-Alice Sinaman déclare que pour elle aussi, la visite de La Préfecture est une première. « C’est un véritable honneur de voir où le préfet, qu’on voit beaucoup à la télé, travaille. J’ai été vraiment impressionnée, surtout de voir ce portrait de La Marianne réunionnaise. Je suis aussi ébahie que les enfants ! », déclare-t-elle, entourée des marmailles heureux de rencontrer leur humoriste préférée dans ce lieu d’exception.
Les marmailles montent à bord d’un Boeing 777 d’Air Austral
C’est la tête bien remplie que les enfants retournent dans le bus pour être conduits à la deuxième surprise de la journée. Pendant le trajet, ils sont escortés par deux motards de la gendarmerie de La Réunion. Un cortège qui impressionne les marmailles ! Ils arrivent finalement à l’aéroport Roland Garros, où ils doivent passer des contrôles de sécurité pour rejoindre directement le tarmac. Tous se demandent ce qu’ils font dans cet endroit qui fait rêver !
Les marmailles découvrent des avions de près et apprennent qu’ils vont avoir la chance d’en visiter un. À bord du Boeing, ils sont accueillis en VIM (Very Important Marmailles) par Emmanuelle Naoures, directrice image et communication d’Air Austral, ainsi qu’un commandant de bord, un steward, et une hôtesse, venus spécialement pour les chouchouter et répondre à toutes leurs questions. « Nous sommes heureux de mettre des sourires sur les lèvres des enfants. Ce type d’action leur offre une ouverture d’esprit et une ouverture sur le monde, c’est pourquoi c’est aussi essentiel », souligne Emmanuelle Naourès.
Les petits visiteurs découvrent les couchettes, la première classe et le poste de pilotage avec le commandant de bord Yann Nogue. Pédagogue, ce dernier transmet ses connaissances aux enfants qui se montrent très curieux. Même l’humoriste Thierry Jardinot confie que « se trouver dans le cockpit d’un avion s’avère une expérience incroyable. Pour moi, qui suis passionné d’aviation, c’est une opportunité en or d’être ici. En temps normal, je n’aurais jamais eu cette chance. »
Parmi les enfants présents ce jour-là, une vingtaine n’avait jamais pris l’avion. Cette visite se veut d’autant plus mémorable pour eux. Tous espèrent avoir la chance bientôt de s’envoler vers une belle destination.
Un déjeuner comme sur un vol long-courrier
Après ces deux visites guidées chargées en informations et en émotions, les marmailles font une pause déjeuner au centre d’entraînement des PNC . Mais celle-ci est loin d’être banale… Ils sont installés dans la réplique d’une cabine d’avion. Des plateaux-repas leur sont servis par le personnel naviguant d’Air Austral. De quoi se croire sur un vol long-courrier ! Le pilote Yann Nogue leur explique alors que cette maquette grandeur nature sert à former les stewards et les hôtesses de l’air. Les marmailles prennent plaisir à déguster leur repas dans de telles conditions.
Pour clôturer la journée, les équipes d’Air Austral ont prévu une activité fun pour les enfants. Ils descendent le toboggan de sauvetage d’un avion. Une expérience qui les a beaucoup amusé !
Après une journée avec le RSMA-R à la Plaine des Cafres pour la 100ème opération de l’association 1000 Sourires en 2011 et un voyage « S’envoler vers le Rêve » en métropole pour la 200ème opération en 2017, c’est une nouvelle journée de rêve qui a été offerte aux marmailles parrainés par 1000 Sourires, pour la 300ème opération en cette année 2023. « En me réveillant ce matin, je ne pensais pas que j’allais vivre tout ça aujourd’hui. C’était incroyable !», conclut Inaya.

Association 1000 Sourires – 300ème opération avec la préfecture et Air Austral

Association 1000 Sourires – 300ème opération avec la préfecture et Air Austral

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Association 1000 Sourires – 300ème opération avec la préfecture et Air Austral

Association 1000 Sourires – 300ème opération avec la préfecture et Air Austral
Congés supplémentaires : Perceval Gaillard veut « généraliser » la règle « partout à La Réunion là où elle ne l’est pas encore et où elle le devrait »
Les 2 et 3 novembre les salariés de l’usine du Gol ont organisé une action de mécontentement afin d’alerter l’opinion sur un point de droit parfois non respecté dans notre département.
Ainsi selon l’article L 3141-8 du Code du Travail tout salarié sans exception a le droit d’obtenir 2,5 jours de congés supplémentaires par enfant à charges (dans la limite du nombre maximal de jours de congés payés), y compris pour les salariés en CDD ou à temps partiel, ce qui n’est pourtant pas le cas dans nombre d’entreprises à La Réunion.
J’apporte mon soutien plein et entier aux salariés de Tereos qui se battent, sans pénaliser les planteurs, pour faire respecter leurs droits. Dès lundi je vais écrire au Ministère du Travail ainsi qu’à celui des Outre-mer pour appuyer cette démarche et demander qu’elle soit généralisée partout à La Réunion là où ne l’est pas encore et où elle le devrait. »
Plus de 800 baleines identifiées : Comment expliquer un tel record ?
“Depuis que nous avons commencé nos observations en 2001, 2022 était pour l’instant un record, et nous sommes quasiment sûrs de le dépasser”, affirme Vanessa Estrade, chargée d’études scientifiques au sein de l’association Globice. “Il ne s’est pas passé un jour sans que des gens nous envoient leurs photos de nageoires caudales prises lors de sorties. Quand on ajoute nos propres observations lors de nos sorties en mer, cela nous donne un chiffre minimal du nombre d’individus passés par La Réunion. Certaines baleines restent plus au large et d’autres ne montrent pas leur caudale, donc il s’agit d’une estimation minimale”, poursuit la scientifique.
Depuis le 15 août, ce sont au moins 800 individus qui ont été formellement reconnus par les équipes de Globice. Un record. “On observe que cette année, peu de baleineaux sont présents. Au contraire, nous avons vu beaucoup de groupes actifs, c’est-à-dire une femelle qui est suivie par plusieurs mâles. Au contraire, en 2022, nous avions observé beaucoup plus de baleineaux”, explique Vanessa Estrade.
L’une des belles histoires de cet hiver austral 2023 est sans doute le retour d’Adidas, une femelle qui est revenue pour la 3e fois à La Réunion afin de mettre bas. “C’était émouvant, car nous l’avons vu pour la première fois en 2001, et c’est l’une des premières baleines identifiées par Globice”, se souvient la scientifique. Un fait plutôt rare, car les baleines ne sont pas vraiment fidèles à nos côtes. “Chaque année, environ 2,5% des baleines identifiées sont déjà dans nos bases de données, explique Vanessa Estrade, la mise en commun des observations avec d’autres pays montrent bien que des individus passés par La Réunion peuvent être en Australie, à Madagascar ou en Afrique du Sud les années suivantes« .
Pourquoi de telles fluctuations entre les années ?
Si 2022 et 2023 ont été de très bonnes années, 2021 a été catastrophique. Globice a donc cherché à savoir ce qui pouvait expliquer de telles différences d’une année à l’autre. “On pense que cela à avoir avec la quantité de nourriture qu’elles ont pu absorber avant leur migration”, explique Vanessa Estrade, la baleine se nourrissant essentiellement de krills. En estimant la quantité d’un certain type de chlorophylle grâce à des images satellites, il est possible d’estimer la quantité de phytoplanctons, et donc de krills qui se nourrit de ce dernier.
Or, le krill met deux ans à atteindre sa maturité. “Cette quantité de krills, couplée à son accessibilité, que l’on calcule en fonction de la couverture de glace, nous permet d’expliquer que les baleines montent plus ou moins haut dans l’Océan Indien. Plus le krill est facilement accessible, plus de baleines ont tendance à remonter. Mais ensuite, elles se répartissent sur une grande partie de l’hémisphère Sud, parfois jusqu’au Gabon. Donc on ne peut pas prévoir qu’elles choisiront de venir en particulier près de La Réunion« .
Les mesures de protection envers ces cétacés ont également permis d’augmenter le nombre d’individus. “Désormais, les stocks atteignent leur niveau d’avant la période de pêche. Donc on a la chance d’avoir une population en bonne santé”, s’enthousiasme la chargée d’études. Globice sonne donc la fin officielle de cette saison 2023, qui fut riche en observations.
Farid Mangrolia : « Diony Parks : Tortue y voit pas son queue ! »
Communiqué de Farid Mangrolia :
Le Conseil Municipal de Saint-Denis devait se pencher ce vendredi sur le plan de financement du futur Diony Parks, dont la version provisoire « pou bouche le zyeux » aurait du voir le jour en octobre 2023, mais toujours rien, le contraire nous aurait étonné.
En 2022, nous avons rappelé à la municipalité les demandes des dionysiens en matière de logements, de commerces, d’emplois et de parkings. C’est donc avec étonnement que nous avons vu sortir un sondage uniquement orienté vers un parc et non un sondage libre ou chaque dionysiens aurait pu donné son avis.
Si nous ne pouvons aujourd’hui plus contester officiellement cette décision unilatérale de faire un Parc, nous nous questionnons sur des montants d’études et de travaux dont la teneur ne sont pas explicitement détaillés, et surtout sur une omission majeure qui mettrait l’équilibre financier de ce projet en péril.
En effet, à aucun moment il n’est fait mention des contentieux en cours où il faut le rappeler plus de 40 ayants droits et expropriés du Projet Pôle Océan ont déposé une demande en rétrocession des terrains expropriés entre 2002 et 2008 par la commune de Saint-Denis.
Il est important de rappeler qu’à ce jour la justice a déjà condamné la Sodiac (SEM de la mairie) porteur du projet pour La Mairie de Saint-Denis à payer la somme de 278 000,00 € à un exproprié, condamnation confirmée en appel en 2020 et le recours en cassation a été rejeté en janvier 2022.
Enfin, pour donner une idée aux dionysiens du réel cout de ce Diony Parks – Sans compter les millions déjà dépensés en expropriations et études pour le Projet Pôle Océan 2001, Projet Espace Océan 2008 et Projet Quadrilatère Océan 2014 – Il suffit de multiplier 278 000,00 € la somme confirmée par la justice aux nombre d’expropriés ou ayants droits et l’on arrive à un montant moyen de 11 120 000, 00 €
Je demande donc à Madame Le Maire de Saint-Denis de :
1 bien vouloir provisionner le coût de ces contentieux, dans les postes de dépenses du projet Diony Parks,
2 d’éclairer les dionysiens sur le financement de l’ensemble des procédures d’indemnisations des expropriés, des études et travaux depuis 2001
3 démontrer la pertinence, la rentabilité et la pérennité d’un tel projet sur ce site au vu du nombre de contentieux et d’acteurs impliqués depuis 20 ans.
Farid Mangrolia
Tous Dionysiens
Lyon : Une femme de confession juive poignardée à son domicile
Samedi après-midi, une jeune femme de confession juive a été poignardée de deux coups de couteau à son domicile dans le 3e arrondissement de Lyon. Blessée à l’abdomen, elle a été transportée à l’hôpital.
L’homme l’a attaquée alors qu’elle ouvrait la porte juste après qu’il lui ai dit “bonjour”, a relaté l’avocat de la victime. L’individu cagoulé a ensuite pris la fuite.
Une croix gammée inscrite sur la porte de la victime de 30 ans a été constatée par les secours, sans que l’on sache de quand date l’inscription.
Aucun suspect n’a pour le moment été interpellé.
Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. Dans un contexte actuel de tension entre Israël et le Hamas, le mobile antisémite n’est pas écarté, a indiqué le parquet de Lyon.
Chris Py, champion du monde de kizomba, à La Réunion
Saint-Gilles a été rythmé le week-end dernier par le Latino Danse Festival qui a regroupé les experts locaux de différentes danses. Si la salsa et la bachata sont les danses latines les plus populaires, la kizomba parvient lentement à les rattraper.
C’est pourquoi les organisateurs du festival ont décidé de faire venir Chris Py champion du monde et de France en 2014 et 2016, et sa partenaire Laly afin de faire découvrir au public cette danse originaire d’Angola et du Cap-Vert, que les Brésiliens ont ensuite mélangé au rythme de Kassav.
« La Kizomba est une danse d’interprétation où l’on va essayer de poser des émotions sur la musique avec son partenaire. L’idée, c’est de transmettre ce que l’on ressent à travers les musiques, de faire vibrer tout ce qu’on ressent avec sa partenaire. C’est vraiment un échange mutuel pour pouvoir sortir de là avec une sensation de zen attitude », explique Chris Py.
Pour Laly, la différence entre la kizomba et les autres danses vient « de la connexion entre les deux partenaires. On va être plus l’un sur l’autre parce qu’on est collé, alors qu’en bachata et en salsa on va être un petit peu plus éloigné.«
Chris Py, lui, voit une énergie différente « en salsa où l’on va être plus explosif, alors qu’en kizomba on va utiliser plus sur la respiration, utiliser des mouvements slowmotion pour faire ressortir plus les éléments de la musique.«
Les deux artistes sont agréablement surpris par l’amour de la danse des Réunionnais. « La Réunion, ça déchire, parce qu’on ne parle pas vraiment de niveau. On parle de partage, de ressenti, de mélange, peu importe le niveau que tu as, l’idée c‘est de venir partager avec les gens. C’est ça qu’on ressent à La Réunion. On parle de comment l’énergie est à La Réunion. Si je retiens un truc : il n’y a pas de niveau, il n’y a que du kiff », conclut Chris Py.